Lettre à Viviane88.
Salle commune de
Serdaigle,
le 23 décembre 2006
A : Viviane88, dans son bureau
De : Venilya, Elève de 4e année
à Poudlard12
ところで,
Bonjour,
En ce jour de grand froid, et pendant lequel la blanche neige si froide s’abat sur le magnifique château de Poudlard12, je rédige à ton attention cette courte lettre. Celle-ci est en réalité ma candidature pour le poste de co-bibliothécaire. Je montre ici mes capacités dans le domaine de la littérature et de l’écriture. Maintenant c’est à toi de voir ce que tu en penses ! Bonne lecture !
Sur p12, je m’appelle Venilya, et je suis élève en quatrième année. J’ai postulé a plusieurs postes récemment mais je n’ai pas vraiment réussi…qu’importe^^ j’ai trouvé ce qu’il me fallait !!!
Dans la réalité, je m’appelle Blandine et j’ai 16 ans. Je suis en Terminale L (et oui littéraire dans l’âme !!). Je pratique beaucoup de sports et j’adore lire et écrire !!!En effet, je passe beaucoup de temps à cela ! Je me connecte généralement une heure par jour en semaine et le mercredi après midi, ainsi que le week-end environ 5 heures par jour ! Bien entendu pendant les vacances, je me connecte plus souvent^^.
Comme je l’ai dit précédemment, j’aime beaucoup la lecture et l’écriture. Je trouve que lire est nécessaire pour posséder un minimum de culture générale, et d’orthographe ! Quand je vois les fautes faites par mes camarades, je pique souvent des durites !!!
Mes motivations ? Avoir un poste intéressant et lié à ma passion des mots…Une partie de ma vie qui est indispensable à celle-ci d’ailleurs ! Les mots et moi…une grande histoire d’amour^^ ! Et je pense pouvoir remplir les conditions nécessaires, j’aime parler aux autres et je suis très ouverte aux différentes opinions qui m’entourent !
Je ne pense pas avoir beaucoup de souci à me faire au niveau de l’Aurtografe, étant donné que j’avais légèrement 20 de moyenne au collège. Pourras tu déceler l’immonde faute que j’ai fait dans la phrase précédente. Je n’en doute pas^^. Il s’agit simplement d’une faute, que j’ai accomplie de manière calculée, afin de te montrer l’incapacité orthographique de mes camarades de Terminale…
Après nous avoir encore baratinés de
conseils pour notre sécurité et celle du monde (« Surtout ne pas changer
l’Histoire où ce serait une catastrophe ! », je cite le professeur), nous
entrâmes, Kero et moi, enfin, dans la machine à remonter le temps. Le
professeur activait la machine et nous lança au travers d’un interphone :
- C’est à vous ! Bonne chance !
Prenant mon courage à deux mains, je tapais sur le boîtier
la date de -6000 ans avant JC puis [j’appuyais] sur le bouton vert.
Tout devint flou autour de nous. Les parois de la machine
devenaient petit à petit de plus en plus transparentes : sous peu, elles
auraient disparues. Et c’est ce qui se produisit !
Dix secondes plus tard, le décor qui nous entourait
changea du tout au tout. Kero et moi avions atterris… dans une grotte !
Personnellement, j’écris beaucoup de poésie…Alors les nouvelles, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé… J’ai commencé un écrit autobiographique, et je peux t’en faire passer un extrait…
Sinon je te mets également une poésie que j’ai écris, afin que tu vois mes capacités réelles.
Premier extrait :
« Une nuit de sommeil agitée vient de se dérouler,
quelle horreur, un cauchemar vraiment affreux m’a empêché de dormir… Mes amis
et moi étions retenus prisonniers par des gens cagoulés de noir sur des tables
de tortures, ils avaient des couteau à la main et petit à petit ils nous ont
tous tués dans la souffrance, et j’ai vu mourir tous mes amis…j’en pleurais… Je
fais d’autres atroces et interminables cauchemars…cela m’effraie, d’autant plus
que mon ventre me fait souffrir continuellement depuis près de deux semaines…
je ne sais plus quoi faire pour calmer le problème ! Mettre des couteaux
sous mon oreiller, j’ai essayé mais je les ai enlevés car ils me perturbaient
trop avant même de m’endormir ! Je ne sais plus quoi faire pour calmer
cette douleur, c’est tellement horrible…Pourquoi elle m’envahit, pourquoi elle
me prend ? Moi et mon corps, pourquoi cette souffrance que je dois
supporter, alors qu’elle n’existait pas avant ? Je ne comprends pas
pourquoi !!!
J’ai encore fait un autre cauchemar,
tout aussi horrible que le premier, et qui n’a aucun sens à mes yeux ! Un
enfant au bout de la rue, je suis avec mon groupe d’amis, et il se jette sur
nous avec un couteau et méprisant il appelle des gens cagoulés qui nous
massacrent les uns après les autres, je ne sais pas pourquoi un enfant, je ne
sais pas pourquoi ce rêve, je ne comprends pas…
Bon bref, assez parler de malheur, j’en
ai d’autres à fouetter !!!
J’adore le jour et je hais la nuit,
chaque matin où je me lève, je me dis, encore une journée à passer et ce soir
je devrais me coucher…j’appréhende le soir et la nuit.
Je viens de recevoir un appel, c’est Elodie
qui m’annonce une bonne nouvelle, elle vient s’installer dans notre petit bled,
et elle arrive aujourd’hui, voila de quoi me mettre de bonne humeur pour la
journée !!!
Je pars en courant de chez moi, je
claque la porte et cours chez les filles, j’en réveille une au passage et nous
partons toutes les trois en riant pour la gare de la ville. Nous arrivons donc
à la gare quelques minutes après pour accueillir notre amie. Le train entre en
gare et nous nous ruons sur le quai, nous la cherchons des yeux et voyons une
jeune fille se diriger vers nous en souriant, Elo…Nous lui sautons dessus et
lui faisons chacune un bisou, tout le monde nous regarde, et oui, des jeunes
filles qui se retrouvent, c’est bruyant !!!
Si je ne vous ai pas parlé d’Elodie
avant, c’est parce que cela ne fait pas longtemps que nous nous connaissons,
mais c’est une amie, une fille super, qui me fait bien délirer !!! Alala,
les délires que nous nous faisons sur ce logiciel de messagerie instantanée si
incroyablement efficace…mais maintenant qu’elle arrive chez nous, on va pouvoir
rire en vrai !!!
C’est fabuleux, de se retrouver tout le
petit groupe ensemble, au même endroit, on pourra faire des sorties pour
délirer, rire des heures et des heures… Je trépigne déjà d’impatience !!!
Nous quittons la gare en fanfare et
partons vers la ville que nous allons faire visiter à Elo…Nous passons devant
chez elle où elle dépose ses affaires, puis nous quittons son domicile pour le
centre, lieu où les boutiques, les cafés, cinémas et compagnie sont abondants…l’eldorado
de notre ville !!!
Nous l’amenons tout d’abord chez notre
ami Marcel, qui tient notre café préféré pour le lui présenter ! Il l’a de
suite adoptée, enfin normal c’est notre amie ! Nous buvons un chocolat chaud, puis partons pour
les magasins…
Nous passons devant Morgan, H&M,
jennyfer, et plein d’autres encore…pour arriver sur la grande avenue…
La ville était à nous, en effet nous la
connaissions par cœur et la faire découvrir à quelqu’un était devenu un
plaisir…
En route, nous rencontrons une jeune
fille assise seule sur un banc municipal, alors nous l’invitons à venir se
promener avec nous…Cette jeune fille, c’est Sally, elle vient d’arriver en
ville et ne connaît encore personne, alors nous lui proposons de se joindre à
nous.
Il est bientôt dix huit heures trente
et il nous faut nous rendre au centre ville où nous allons à nouveau jouer. En
pleine rue, comme ça, gratuitement, simplement pour mettre de l’ambiance dans
notre petite ville. Dans nos sacs, que nous portons depuis tout à l’heure,
malgré leurs poids ; se trouvent nos affaires. Nous nous dépêchons pour
arriver là bas à temps, pour nous changer et mettre le tout en place. »
Deuxième extrait :
Haine
Je hais cet
ouragan me collant à la peau
Ses baisers déposés à mon cœur embrasé
Et la sourde clameur de mon âme endiablée
Explosant sa langueur en moi comme un faisceau.
Je hais ce gris bleuté que consument mes yeux
Lorsqu’ils croisent le feu d’un regard argenté
Et je me sens mourir et je me sens sombrer
Jusqu'à noyer ma vie au plus profond des cieux.
Je hais la larme tendre échappée de la nuit
Que je n’ai pu cueillir de mes lèvres assoiffées
La caresse infinie que j’aurai pu donner
Pour combler le silence de cette folle envie.
Je hais cet océan inversant mon espace
Et le sable écoulé en écrasant le temps
Cette étreinte volée ce délicieux carcan
Je hais cet
infini dont j’épouse la trace.
Je hais...
Deux extraits de mon œuvre personnelle. L’un pour me soulager d’une épine qui m’a empoisonnée à vie, et l’autre extrait d’un recueil que je suis en train de terminer pour l’envoyer à la maison d’édition. Pour te prouver à quel point j’aime la littérature. A quel point ce petit ruisseau qui coule doucement, dans l’ignorance, est important dans ma courte de vie d’adolescente.
J’espère que cette courte lettre de trois parchemins t’a plue. Maintenant je te laisse décider sur qui portera ton choix, en espérant faire partie de ces heureux chanceux !
A bientôt,
Mes sincères Salutations les plus distinguées,
まずは右まで。
Venilya.
Ps : dans les
quelques lignes qui suivent, se situent des poèmes de mon imagination ainsi que
ceux de mes auteurs favoris !